Chassiers entre Saint-Benoît et Saint-Hilaire

1. Chassiers entre Viviers et Toulouse.

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Bien qu’on ne sache pas dater de façon certaine l’édification de Saint-Benoît ( voir ), on peut considérer qu’il s’est écoulé à peu près deux siècles entre cette construction et 1396, date plus précise où l’édification de l’église Saint-Hilaire a été décidée. Ces deux siècles ne peuvent pas être condensés (sauf en rêve) en un seul instant où le récit ramasserait toutes les informations (relativement peu nombreuses) que la documentation fournit sur cet intervalle.

C’est pourquoi le chapitre qui leur est consacré dans cette histoire sera subdivisé en trois sous-chapitres qui porteront successivement sur la période pendant laquelle Chassiers n’appartient pas encore au Royaume de France, sur celle qui vit le Largentiérois bénéficier d’abord (durant « le siècle de Saint-Louis ») de son annexion à ce Royaume et enfin sur celle, beaucoup plus tragique, où Chassiers et la région se trouvent embarqués dans la triste « Guerre de Cent Ans », alors qu’ils reçoivent de plein fouet les effets de « pestilences » multiples (dont « la Peste Noire » de 1348).

Pour chacune de ces étapes, et afin d’alléger si possible la lecture, on trouvera un court résumé qui renverra à un fichier .pdf beaucoup plus circonstancié. Par exemple, je vais insister d’abord sur ce moment de tension locale qui a vu s’opposer les évêques de Viviers (Nicolas puis Burnon) et les comtes de Toulouse (Raymond V puis VI, puis Aymard de Montfort). Vous en trouverez un récit dans ce fichier

Ce fichier ne parle pas d’une éventualité non négligeable, qui ne passerait pas sous silence- comme on l’a fait jusqu’ici – l’influence qu’ont pu avoir les Cathares sur le Largentiérois, par l’intermédiaire de la présence toulousaine. Comme celle-ci s’opposait aux droits de l’évêché de Viviers, l’historiographie locale (très marquée, je l’ai montré, par la défense du catholicisme) a eu peut-être trop tendance à gommer (ou à ne pas vouloir voir) ce qu’il en reste. Par exemple, je m’étonne que personne ne se soit étonné (à ma connaissance) que des noms comme « Fanjaux », « Laurac » ou même « Montréal » se trouvent déjà en pays cathare. S’il s’avérait que ces noms ont été importés en même temps que la présence toulousaine, il y aurait lieu quand même de s’interroger. N’ayant pas pu le vérifier (encore?), je me suis abstenu d’en parler dans le récit que j’en présente. Mais il me semble que c’est …à suivre.

La suite est ICI

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