Homme de nuit.

Je suppose que vous arrivez pour la première fois sur cette entrée du blog et j’imagine que votre visite n’est pas due seulement au hasard : comme je n’ai pratiquement rien fait pour que “Ailleurs-sur-Toile” soit répertorié par les divers moteurs de recherche, il est probable que vous avez eu cette adresse soit directement par moi, soit par une personne de mon entourage immédiat.

Pour l’instant, je vous suppose plutôt intéressé (e,s,es) par l’aiguillage dit “creation”. Cette série de pages est destinée à vous permettre d’accéder à des textes (parfois à des images) que j’aurai préalablement élaborés avec un certain soin en essayant de me plier (quand il s’agit de textes, surtout) aux exigences de l’écriture. Comme beaucoup de mes contemporains, je suis en effet convaincu qu’écrire ce n’est pas seulement (et sans doute, n’est-ce pas principalement) trouver les mots et leurs agencements exprimant quelque chose qui leur préexisterait et qu’il leur faudrait ensuite transcrire. Il est probable, au contraire, qu’en s’écrivant la pensée se trahit doublement : d’une part, en détournant par l’écriture la signification intiale qui l’a mise en mouvement (on n’écrit jamais ce qu’on aurait voulu écrire) ; d’autre part, en révélant comme à son insu (ou dans le demi insu de la mauvaise foi) des significations qu’elle n’avait pas d’abord envisagées.

En général, cette double trahison se traduit par des textes assez longs qui ne tiendraient pas dans une page et que j’ai, pour cette raison, placés dans des fichiers au format .pdf que n’importe quel système d’exploitation peut ouvrir avec “Adobe Reader”. C’est le cas pour le texte qui s’intitule
Homme de Nuit

Autant que je m’en souvienne (formule qui semble poser que ce texte est relativement ancien, ce qui n’est pas le cas, mais vraiment, je ne suis pas sûr que ma mémoire soit fidèle), son intention initiale le destinait à expliquer (oui, expliquer!) que je sois plus porté vers l’ombre ou même la nuit que vers le soleil, chose qu’on me reproche parfois ou qu’on suspecte de m’attrister. Mais chemin faisant, l’écriture semble s’être souvenu que je m’intéresse à l’art roman (ou plus exactement à la manière multiple dont nous nous le représentons) ainsi qu’aux poèmes et aux réflexions sur la poésie de Yves Bonnefoy. De l’art roman comme de Yves Bonnefoy, il sera d’ailleurs sans doute souvent question dans cette partie du blog


voir aussi : Bien le bonsoir, Monsieur Hulot
Autour d’un texte de Philippe Jaccottet
Le ciel de la Rouvière
Pierre Soulages
à chacun sa chaconne
Les Voix
Le grand chêne de la Davalade
La Grande Fugue de Madame V***>
Sous les galets, la page : de l’inexistence (25)
Antigone de la Méditerranée

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