Ailleurs-sur-Toile ?

(mis à jour le 5 mars 2015)

Ce site fonctionne depuis plus de quatre ans. Il prend la forme d’un blog bien que ce terme renvoie à des sites tellement divers qu’on ne voit plus très bien à quoi il correspond.

Disons qu’il s’agit d’un site qui n’est pas vraiment un site sans qu’on sache pourquoi il n’est pas vraiment un site !

Est-ce parce qu’il n’est pas géré par un professionnel mais par un factotum qui décide à la fois de son contenu et de sa forme, sans avoir acquis préalablement les techniques des véritables webmasters?

Est-ce parce qu’il ne renvoie pas systématiquement à d’autres sites du même genre ou pas ? Ou, parce qu’il ne cherche pas à se faire référencer par le bon Google ou ses émules ? Ou, parce qu’il accorde une place démesurée au texte en réduisant audio et vidéo à la portion congrue ?

On le voit par les questions posées : Ailleurs-sur-Toile conserve le côté confidentiel d’un blog, première manière, comme si c’était (mais ça ne l’est pas!) un journal intime à qui on confierait des secrets dont on rêve qu’ils soient un jour découverts par hasard et par des inventeurs dignes de leur découverte. Une bouteille à la mer, quoi, mais qu’on sait jetée sur une plage noire de monde.

D’après ce que j’ai pu observer depuis trois ans, les très rares visiteurs de Ailleurs-sur-Toile y arrivent par deux sortes de chemins : soit parce qu’ils appartiennent au premier cercle (et dans ce cas, c’est moi qui leur donne l’adresse), soit parce qu’ils sont intéressés par tel ou tel aspect concernant Chassiers, village et commune d’Ardèche méridionale où j’habite.

Les billets de Ailleurs-sur-Toile relèvent en effet de deux catégories principales, comme le souligne ici la page d’accueil : certains sont liés à Chassiers , les autres sont regroupés sous la catégorie Création désignant des textes philosophiques, littéraires, poétiques, parfois – rarement – politiques qui relèvent de ma création personnelle.

Notez bien qu’ici je me contredis quelque peu, puisque je suggère que les billets sur Chassiers ne relèveraient pas de ma création personnelle ! Or, j’y dis exactement le contraire ! Ceux qui viendraient à me lire avec un peu d’acharnement comprendront sans doute que je ne suis pas en train, subrepticement, de conférer à ces remarques locales une valeur objective qu’aucun texte (aussi scientifique se présente-t-il) n’a jamais, parce qu’il ne peut jamais l’avoir. Et ceci n’est pas une autre histoire. C’est au contraire une des pulsions internes de Ailleurs-sur-Toile.

Et on la retrouve, omniprésente, dans la partie Création . Comme on peut s’en rendre compte en plaçant le curseur de la souris sur ce mot, tel qu’il apparaît dans l’image de l’en-tête, la catégorie Création renvoie elle-même à trois sous-catégories : Récits en rêve De l’Inexistence et Homme de Nuit . Les textes recensés dans ces trois parties relèvent plus ou moins d’une critique du réel : non pas de tel ou tel aspect du réel, mais de la possibilité même d’un réel qui aurait cette extériorité absolue par rapport aux connaissances que nous en prenons. Par les cheminements du raisonnement (conceptuel) et de l’intuition (poétique), je ne parviens plus à croire (ni d’ailleurs à ne pas croire !) à la réalité du temps et de l’espace. Ce n’est pas forcément désagréable à vivre…

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